2025

Septembre 2025

En cours…

Août 2025

Après avoir érigé les poteaux, façonnage du charpentage pour qu’il soit à égale distance de chaque mur, la pose en haut des poteaux doit être suffisamment précise pour respecter cette contrainte, sinon, la pose des plaques de polycarbonate sera compliquée, voire impossible, la charpentage central solidement fixé, pour que l’équerrage ne soit pas voilé, des barres de renfort sont fixé entre chaque poteau ;

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Le couvreur est enfin venu poser le tuyau en inox dans le conduit de cheminée et de raccorder le poêle que j’avais préalablement installé, l’occasion aussi de remplacer quelques ardoises défectueuses ;

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Reprenant les travaux sur le charpentage, après avoir mis à niveau, à la hauteur prévu par les plans, ceci grâce aux 4 supports réglables des poteaux, il convient d’assurer la stabilité du charpentage central par rapport aux murs, pour cela, des barres métalliques, à la longueur prévu par les plans, sont fixées à ces deux types d’éléments ;

Le plot central étant terminé, je peux y fixer la plaque en fonte de cheminée, elle représente une scène de paysannerie d’avant la mécanisation , ce qui est très approprié avec ce qui se faisait à la Grande Borne au début de l’asile ;

Une par une les plaques de polycarbonate sont montées, la tâche est laborieuse, contrairement au plan, le carré de ce bâtiment n’étant pas parfait, son équerrage à angle droit non plus, et que l’ajustage doit être au demi centimètre près, il faut alors que la découpe de chaque rail soit conforme à la mesure sur place, il en est de même pour le biseautage de chaque plaque, seule la plaque centrale de chaque pan est à poser tel quel, en vérifiant uniquement son équerrage, puis vient le remplissage des plaques jusqu’à l’autre plaque centrale du pan suivant ;

Juillet 2025

Comme en juin, juillet est indispensable pour poursuivre la taille des dix pierres en béton cellulaire, ceci en conformité avec le plan établi,

Fort de l’expérience du montage de la première arche, je me lance directement dans le montage de cette seconde arche, improvisant au fur et à mesure l’étayage nécessaire,

La pose de la seconde arche est aussi l’occasion, et la nécessité, de refaire les joints entre les pierres de taille du mur, les pierres les plus endommagés sont réparées avec du mortier bâtard (chaux et ciment) ;

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Les murs ayant été réparés, je peux me consacrer au charpentage, les poutres hautes ayant déjà été fixées sur les quatre murs, il me faut des supports pour sa partie basse, initialement, j’avais prévu quatre poteaux en chêne en appui sur des socles en béton, sur les suggestions de mon frère, je change mes plans pour mettre les poteaux directement en appui sur les margelles du bassin central ;

Dès lors que les poteaux sont sur les bords du bassin, il peuvent être moins robustes, j’opte pour des poteaux en résineux, déjà ils sont moins lourd à installer, ce qui est appréciable pour un seul ouvrier, par ailleurs, ils seront d’une plus belle couleur pour s’harmoniser avec celle de la margelle, fin 2023, j’avais abattu un sapin mort sur pied, donc déjà sec, il avait poussé sur une terre de l’ancienne ferme de la Grande Borne, il coche donc toute les cases pour s’inscrire dans les traditions historiques de bâtir avec les produits locaux ;

Ayant séché un an et demi de plus, ce tronc est désormais prêt à être écorcé et débité aux bonnes longueurs ;

Bien que moins lourd que des poteaux en chêne, ces poteaux sont d’une poids bien supérieur à mes capacités physiques, il me faut donc inventer une technique pour les positionner avec un palan et un trépied, après avoir tâtonné un peu, je trouve la méthode optimale pour ériger le premier poteau, le plus lourd, donc les autres ne seront plus qu’une formalité ;

Juin 2025

Sous le Auvent nord, installation d’un coffre à bois en prévision du chauffage d’appoint avec un poêle à bois.

D’une vieille commode achetée dans une brocante, en supprimant les tiroirs et en renforçant le fond, ce meuble fera l’office escompté,

En fixant sur le mur une vieille tête de lit qui traînait dans le grenier, et après l’avoir restaurée, l’ensemble avec le coffre à bois devient harmonieux.

Avec les intempéries, notamment les pluies battantes, il convient de monter un muret, pour que cela reste un auvent, l’option en claire-voie est à privilégier, toutefois, ce auvent avait été monté pour soutenir le mur de la grange dont le toit s’était effondré il y a quelques décennies, dans cet esprit, le muret devra renforcer cette fonction ;

L’ajout d’un portillon, avec des gonds pour porte de saloon, termine ce projet sur une note amusante pour les petits-enfants.

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La livraison du poêle à bois, acheté en Italie et fabriqué en Pologne, oblige à stopper les travaux extérieurs pour son installation dans la pièce la plus froide, je me suis gardé une partie des travaux pour avoir exactement ce dont je projette, le couvreur n’aura qu’à passer le tuyau inox dans le conduit de cheminée et de le raccorder au poêle déjà en place :

Tout ce qui est démontable l’est, sinon, même à plusieurs, il serait difficile de le monter au premier étage du pavillon,

L’âtre de la cheminée sera obstrué par une tôle en fer de 3 à 5mm d’épaisseur, ceci pour que la chaleur ne la déforme pas, pour que le tuyau puisse passer, j’y perce un trou à l’ancienne, comme je l’avais appris lors de mes cours de mécanique au lycée,

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L’arche, initialement prévu pour soutenir le mur du pavillon, ayant été positionné en façade car le mur support ne pouvait supporter la poussée éventuelle, pour palier à cette faiblesse, je conceptualise une nouvelle arche, non plus en quart de cercle, mais en arc de cercle décentré, ceci aura l’avantage de diminuer la force latérale pour une poussée essentiellement vers le bas, de plus, le socle s’éloignera du bord du mur opposé, laissant ainsi une plus grande portion de mur réceptacle des forces de poussée,

Pour la réalisation, je choisis de tailler des blocs de béton cellulaire, et non plus de couler les pierres dans des coffrages, ce choix est fait pour deux raisons, la facilité de taille du béton cellulaire, deuxièmement , si la poussée devenait très importante, le béton cellulaire commencera à s’effriter, ce qui sera un bon marqueur des forces en présence et des actions à engager obligatoirement pour la préservation de ces vieux bâtiments, je mets donc au point une nouvelle technique pour réaliser cet ouvrage,

Mai 2025

La trappe dans la porte du pigeonnier est une faille où les prédateurs peuvent s’engouffrer, ce qui ne manque pas de se passer, un matin je découvre les 2 pigeonneaux et leur mère absente, plus tard, en faisant ma tournée autour de la Grande Borne, je découvre ses plumes à l’endroit où elle a été dévorée, décidément, les pigeons sont en grande insécurité ici, je comprends mieux pourquoi les pigeons semi sauvages se réfugient dans le clocher de la chapelle…

Les renards et autres prédateurs ont pas mal décimé les poules et les oies, si je veux conserver la lignée, il me faut une nouvelle génération avec les œufs que je récolte encore, seules deux poules et deux oies pondent encore, reste à savoir si le coq et les jars sont suffisamment vaillants, pour ne prendre aucun risque, je met en couveuse les dernières pontes des poules en couveuse,

Puis je partage la ponte des deux oies qui se sont partagées le même nid, laissant les plus frais dans ce nid, mettant les plus anciens dans le nid d’une poule qui veux couver, pour éviter que la poule se fasse dévorer en couvant, je mets son nid en protection dans le pigeonnier ;

C’est ainsi que 7 poussins naîtront, le coq a donc bien rempli sa mission, je transfère rapidement les poussins de la couveuse vers la cage d’élevage que j’ai préparé également dans le pigeonnier :

Dix jours plus tard, seuls 2 oisons naîtrons sous la poule, les œufs étaient sans doute trop vieux pour la plupart, dans le pigeonnier, ces oisons se familiarisent avec les poussins qui resteront dans leur boîte d’élevage jusqu’à ce qu’ils soient en capacité de se sauver sur les agressions des pigeons ou de la poule,

Côté travaux, maintenant que l’arche est en place, je peux poursuivre par la pose de la frise décorative, celle-ci sera constituée de bordures de parterre en fonte qui seront plantées dans des blocs en béton cellulaire, initialement le projet était de le faire dans les briques du sol du jardin d’hivers, mais celle-ci se brisent lors du perçage des trous, ce qui n’est pas le cas avec le béton cellulaire, de plus, le haut du mur n’est pas droit et tout bosselé, corriger partiellement ces défauts est plus simple et plus harmonieux avec les blocs de couleur blanche, la même que les joints les fixant sur le mur :

Un renard est encore venu dans son garde-manger, heureusement que les poussins et oisons étaient en protection dans le pigeonnier, trois oies en ont fait les frais, le pire est qu’il n’a même pas pu les emmener, le passage par lequel il est passé est trop étroit, je ne croyait pas que lui-même aurait pu passer entre ces deux poteaux, la première oie y est resté coincée, une sécurisation avec une vieille tôle s’impose, pas très esthétique mais la végétation va bientôt tout recouvrir :

Côté travaux, il convient désormais de monter la charpente haute, celle qui ceinture le haut des 4 murs :

Pour le mur Est, il convient de retirer le lierre qui l’a envahi :

Et finalement la ceinture est bouclée sur elle-même :

Avril 2025

Fin du bûcheronnage de la saison 2024/2025 :

Le temps permettant désormais les travaux en extérieur, je redémarre les travaux dans le jardin d’hivers, l’arche, qui était en tension au sol, doit être montée en haut du mur, pour cela il faut remettre son ossature de montage pour retirer pierre après pierre :

L’étape suivant est d’installer un échafaudage pour travailler en hauteur avec une sécurité suffisante, l’emplacement choisi n’est pas celui prévu initialement, en effet, après réflexion et études de terrain, il s’avère que le mur, qui devait supporter l’arche, n’est pas suffisamment stable pour retenir une poussée d’une arche en quart de cercle, celle-ci sera essentiellement latérale sur un mur non charpenté, je prends donc la décision de l’installer sur le mur sud, la poussée sera alors longitudinale, ouest vers est, avec six mètres de contrefort :

Lors de la conception de l’arche, j’avais moulé les pierres d’un poids identique et dans ma capacité physique pour les porter, il s’avère que celle-ci soit moins brillante après mes soucis de santé depuis cette fabrication, je dois donc compenser cette perte par un système ingénieux, pour ne rien inventer, je m’inspire des constructeurs de châteaux forts pour m’aider dans la tâche à réaliser, c’est ainsi que bras de levier, contrepoids el palan sont mis en place :

Pierre après pierre, l’arche est remontée, seul le socle et les pierres verticales sont scellées, les autres sont en auto-blocage par gravité :

Le Panneau Pocket de la Ville-aux-Clercs annonce un concours photo de la communauté vendômoise, le thème est sur les ponts, je participe donc pour que la commune soit représentée, je prends en photo le petit pont frontière du Gratte-loup avec Chauvigny, je ne serai pas classé, mais peu importe, l’important n’était pas là, les photos primées sont uniquement sur les grands ponts du loir, sans doute aurait-il fallu faire des catégories…

Les pigeons étant depuis suffisamment longtemps dans mon pigeonnier, de plus un couple s’est formé et a réussi à faire naître deux pigeonneaux, je m’attache donc à faire une trappe dans leur porte sécurisée afin qu’ils puissent aller et venir comme bon leur semble la journée, les voir voler au-dessus des toitures est un plaisir toujours renouvelé :

Mars 2025

L’agnelage commence avec ce mois, des jumeaux ouvrent l’arrivée de la génération 2025 :

Le temps étant plus propice, je me dois de terminer le bûcheronnage sur lequel je me suis engagé, soit à débiter un charme mis à terre par grand vent et abattage d’un chêne-double mort sur pied :

L’année dernière, tous mes pigeons-paons  ont été tués en une nuit par une Martre, ou assimilée, seul un rescapé, dont la peau du cou pendait, a survécu, avant d’envisager de lui trouver une nouvelle famille, il me faut un nouveau pigeonnier plus sécurisé, celui-ci doit également empêcher les rats d’y pénétrer pour qu’ils ne puissent plus dévorer les jeunes au nid, les nids doivent donc être conçus pour assurer cette protection :

Dans la bergerie, il me faut concevoir un autre râtelier pour qu’il y ait moins de perte de foin et pour que les moutons n’y grimpe pas pour s’y reposer, faisant ainsi leurs besoins dans leur nourriture d’hiver, comme je dispose d’ancienne canalisation en fer pour l’alimentation en eau, stockées dans le grenier de la grange, je vais m’en servir pour fabriquer les barreaux à la solidité suffisante :

L’abri des ânesses n’est pas très commode pour les enfermer rapidement lors de la visite des vétérinaires et/ou du maréchal-ferrant, il me faut donc améliorer sa fermeture avec une véritable barrière sur gonds, je les forge donc et réutilise une barrière qui servait à nous séparer de l’EHPAD :

Février 2025

Les pluies sont toujours aussi conséquentes, en plus de mes travaux d’écriture, je m’interroge comment assurer un minimum de confort dans le grand pavillon lorsque nous nous retrouvons sans électricité, ce qui arrive parfois, de plus, la pompe à chaleur est déjà tombée en panne, ce qui est très handicapant si cela arrive un week-end, il convient donc d’avoir un chauffage minimum et une capacité de cuisiner lors de ces aléas, les pavillons sont équipés de cheminées, mais la prudence demande de ne pas les utiliser avec des conduits de 150 ans, dans le grand pavillon il s’en trouve une dans la pièce la plus froide, y installer une petite cuisinière à bois ferait d’une pierre deux coups, répondre à mon objectif et, lors des grands froids, aider la pompe à chaleur à maintenir une température convenable, je me lance donc dans l’étude de ce projet.

Janvier 2025

Les travaux de bûcheronnage sont quasiment impossibles, les pluies ont détrempé les sols, des ruisseaux coulent dans toute la forêt, même la propriété est très imbibée, mes journées sont donc réservées à l’écriture de mon livre sur le monothéisme.